Intangible identité. La calligraphie.
Nourreddine Daifallah est né en 1960 à Marrakech où il vit et travaille. Il est actuellement professeur d’Arts Plastiques à Marrakech.
Ses tableaux inspirés par la calligraphie musulmane, fusionnent écriture et peinture. La lettre devient signe, le pinceau se substitue au calame, instrument traditionnel des calligraphes arabes. Souvent dans une palette de couleurs terre, les oeuvres de Daifallah s’inscrivent entre authenticité de l’art calligraphique, modernité et tradition. Le texte que Nourredine peint sur ses toiles provient du célèbre ouvrage « Al- Maârifia Al- Arabia » de l’écrivain Abdelkbir Khatabi. Le défi de déchiffrer ce texte ainsi que l’absence de titres sur les tableaux permet à l’imaginaire de chacun de créer sa propre poésie.
Il a été lauréat de la Biennale de Turquie (International Commission for the Preservation of Cultural Heritage), Istanbul 1991, et de la 2émé Rencontre de la jeune Peinture Marocaine, Espace Wafa Bank, Casablanca 1991. La télévision japonaise a produit en 1997 un documentaire de 15 min sur son œuvre (Rawaï Adounia). En 2008, il crée une série d’oeuvres en hommage à Hashimo Konno.Trois peintures ont été acquises par le Musée de Marrakech en 2003. Quatre peintures sont reproduites dans « les ouvriers du signe – Calligraphie en culture musulmane », avec texte de Valère-Marie Marchand, ACR Edition, 2002. En 2006 une peinture à été acquise par le Sharjah Art Museum à UAE.en 2010 premier prix à Sharjah à la 4ième Biennale internationale. Il a exposé dans plusieurs grands musées dont le Guggenheim de New York.