Éternelle intranquillité. Sylvie Germain

Écrivaine des profondeurs au sens de Jung, de la douleur humaine mais aussi de la lumière, Sylvie Germain témoigne de la traversée de l’être humain et de ses moments d’extase. Interpelée par la matérialité des mots et leur puissance métaphorique, elle nous transporte par son écriture lumineuse, sensible et magnifiquement poétique dans ces espaces d’infini, ces moments d’éternité où le temps est autre. Témoin de « l’éternelle intranquillité » comme elle le dit elle-même, de l’infini dans le fini, de l’entre, son œuvre se situe au cœur du questionnement sur le sens de la vie. Elle observe celle-ci d’un point de vue métaphysique. De La pleurante des rues de Prague à Immensités ou Éclats de sel et Petites scènes capitales, son écriture nous habite plusieurs jours encore après la lecture. Éblouissement et fulgurances de l’entre.

« La joie n’appartient pas à la durée, elle apparaît où et quand ça lui chante, comme la beauté, elle fulgure, se sauve (…), mais les petites échardes solaires qu’elle lance dans sa course se piquent dru dans la chair, ne se laissent pas oublier. » in Petites scènes capitales, Albin Michel , 2013 

EXTRAIT  AUDIO tiré d’Immensités, Gallimard, 1993

 

BIOGRAPHIE 

Sylvie Germain est née à Chateauroux, France en 1954. Elle enseigne la philosophie et le français à Prague de 1986 à 1993. Elle s’installe ensuite à Paris où elle se consacre entièrement à l’écriture. Récipiendaire du Prix Fémina en 1989 pour Jours de colère; Prix Goncourt des lycéens pour Magnus paru en 2005; 2013, candidate au siège de Pierre-Jean Rémy (no 40) à l’Académie française mais l’élection est déclarée nulle. Sylvie Germain a publié plus de 30 ouvrages : romans et essais. Elle publiait en 2016, À la table des hommes chez Albin Michel. La maison d’édition propose une entrevue vidéo.

 

ENTREVUES

Sur son oeuvre, la vie, l’art

Sur Petites scènes capitales et aussi

Sur Rendez-vous nomades

Sur Bibliothèques sans frontières et l’importance de la lecture

 

Voir aussi Babelio